Du tissu à l’âme : ce que la couture m’a vraiment appris
On croit que la couture, c’est une question de technique, de précision, d’assemblage, de finitions…
Mais ce que la couture m’a appris va bien au-delà.
Elle m’a parlé de rythme, d’écoute, de rapport au corps.
Elle m’a montré, encore et encore, que le vêtement est un miroir.
Et que ce qu’on assemble à l’extérieur reflète souvent ce qui cherche à s’aligner à l’intérieur.
Apprendre à sentir, pas à faire
Les femmes venaient apprendre “à coudre” mais ce qui coinçait, ce n’était pas la technique ou comment faire !
C’était l’image d’elles-mêmes qu’elles n’osaient pas incarner.
Combien m’ont dit :
- “Je ne sais pas si j’ai le droit de porter ça”
- “Je ne suis pas à l’aise avec mon corps”
- “Je ne me sens pas légitime”
La couture les confrontait au miroir, à leur corps, à leur peau et à l’image qu’elles avaient d’elle-même.
Et à ce que ça fait de s’autoriser à créer pour soi.
Ce que je garde de ces années de transmission :
1. Le rythme personnel est un repère sacré.
On ne force pas une création on l’accompagne.
2. Le choix d’un tissu dit tout de notre rythme intérieur.
On ne choisit pas la même matière que les autres car elle nous respecte et nous accompagne.
3. Un vêtement, c’est une émotion incarnée.
Il peut apaiser, étouffer, révéler ou cacher… ET notre corps le sait avant notre tête.
Ce que je transmets aujourd’hui en accompagnement :
Je ne parle plus de couture mais je parle toujours de :
- rythme corporel
- ressentis
- lien entre matière et émotion
- visibilité choisie
- présence à soi
- coupe et fonctionnement personnel
Ce que je propose aujourd’hui, c’est une approche plus directe, plus profonde.
Pas “comment porter” mais “comment s’habiller depuis ce qu’on ressent et de qui l’on est”.
Et cette approche vient de là, de cette pratique qui m’a appris à écouter,
à ajuster sans contraindre,
à révéler sans transformer.
Aujourd’hui, je n’apprends plus à coudre mais j’aide les femmes à tisser leur lien à elles-mêmes.
