Ce que je crois profondément sur l’image de soi
Il y a des mots que l’on entend tellement souvent qu’on oublie d’en questionner le sens.
L’“image de soi” en fait partie.
On en parle dans les magazines, dans les vidéos de développement personnel, dans les programmes de coaching…
Mais souvent, on la réduit à une histoire d’apparence, de présentation, de tenue bien choisie, d’attitude contrôlée, de “look” ou de “style”.
Et si on se trompait de point d’entrée ?
Et si l’image de soi n’était pas ce qu’on voit, mais ce qu’on ressent ?
Pas une projection maîtrisée, mais une vibration intérieure.
Pas une façade à polir, mais une présence à habiter.
Pendant longtemps, moi aussi, j’ai cru qu’il suffisait de s’habiller “comme il faut” pour se sentir bien. Je croyais qu’il fallait avoir du goût et du style (et je pensais aussi n’avoir ni l’un, ni l’autre).
J’ai appris à coudre, à créer des vêtements, à comprendre les matières et les coupes.
Je pensais qu’avec un bon tissu, une belle coupe et quelques astuces, on pouvait réparer ce malaise diffus que beaucoup de femmes expriment devant leur miroir.
Mais ce que j’ai vu, au fil des années, c’est que les vêtements ne suffisent jamais. Ce que j’ai vu, ce sont des femmes fortes, sensibles, brillantes qui se ratatinaient dès qu’il fallait se regarder.
Des femmes qui savent s’occuper des autres, gérer mille choses à la fois, prendre soin, porter… Et qui n’arrivent pas à se voir, à se reconnaître, à se sentir dignes d’être là, telles qu’elles sont.
C’est là que quelque chose a basculé pour moi. J’ai compris que l’image de soi, ce n’était pas ce qu’on renvoie.
C’est ce qu’on ose ressentir de soi-même, dans l’intimité de sa peau. C’est la façon dont on se regarde quand personne ne nous voit. C’est le degré de vérité qu’on s’autorise à porter sans masque, sans rôle, sans stratégie.
Aujourd’hui, je peux dire ce que je crois profondément !
Je crois que l’image de soi ne commence pas dans le miroir, elle commence dans le lien que tu entretiens avec ton corps, avec ton histoire, avec ta valeur.
Pas la valeur qu’on attend de toi, pas la valeur qu’on mesure à ta productivité, à ton apparence, à ta conformité.
Mais ta valeur vivante, celle qui palpite dans ton ventre quand tu t’autorises à être là, sans justification.
Je crois aussi que le vêtement peut être un levier… mais seulement s’il part du dedans. Il peut devenir un prolongement de ce que tu ressens, une interface entre ce que tu portes en toi et ce que tu veux exprimer.
Pas le camouflage ou le costume, le masque ou le rôle que tu joues pour faire partie du groupes, des autres…
Mais pour ça, il faut d’abord oser se regarder autrement, pas avec les yeux de la critique, mais avec l’envie de se reconnaître, de se retrouver, de se choisir, même sans être “parfaite”. Oser ETRE plutôt que de vouloir PARAITRE.
Alors peut-être que toi aussi, tu te sens décalée. Tu continues à t’habiller “comme d’habitude”, mais tu sens que quelque chose ne vibre plus.
Tu te caches peut-être sans t’en rendre compte.
Tu fais comme si, tu contrôles, tu ajustes, tu d’adaptes. Mais à l’intérieur… tu ne te sens pas tout à fait là.
Ce que je t’invite à faire aujourd’hui, ce n’est pas de tout changer, ce n’est pas de revoir ta garde-robe, ni de suivre des règles. C’est simplement de te poser cette question, profondément :
Est-ce que mon image extérieure est fidèle à la femme que je suis ?
Et si non… qu’est-ce que j’ai besoin de voir en moi pour que cela change ?
C’est ça que je défends dans mon travail : ce n’est pas un style ou une apparence parfaite !
Mais une image de soi qui part de l’intérieur, vivante, évolutive, authentique et surtout personnelle.
Une image qu’on ose incarner… même avec le doute, même avec les cicatrices, même avec la peur.
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